Papillons & Jardin

Bonjour.

Cette fois ci je suis allé un peu plus loin que d'habitude, donc à l'espèce. Je propose Rhogogaster scalaris, vu à Monéteau, Yonne le 5 mai 2024.

Vôtre avis??

Je reste à la conclusion faite ICI.
Le document le plus récent concernant ce genre: https://www.mapress.com/zootaxa/2015/f/zt04013p398.pdf

Bonsoir Michi.

Merci pour ta réponse. Cependant la doc que tu joins est datée de 2015 et est essentiellement consacrée aux pb de Taxonomie, même si quelques photos montrent Rhogogaster scalaris. Sur la TAXREF V17 il est bien enregistré que Rhogogaster est le genre de ces petites bêtes vertes et c'est bien le problème que tu avais discuté avec le sujet de JeanSeb, à savoir la distinction Rhogogaster chlorosoma avec Rhogogaster scalaris.
Ce que j'ai trouvé c'est que la distinction se fait notamment dans la zone que j'ai entourée en bleu. La tache jaune/verte en forme de pentagone est très nettement entourée de noir pour scalaris induisant un trait noir net très visible sous cette tache jaune qui du coup est séparée en deux morceaux. Ce n'est pas le cas pour chlorosoma.

Ainsi voici l'aspect de cholorosoma:



aspect pour moi de scalaris avec l'insecte que je présente ici:



Du coup je pense que l'insecte présenté par JeanSeb et repris et ajouté ci-dessous est typiquement chlorosoma pour moi:



Ce n'est que mon avis, mais je suis assez convaincu.

Un autre aspect que j'avais lu... (avant la mise en avant de l'article de Michi)

C'était que la distinction (une des distinctions) se faisait à partir de la tache occipitale, cachée dans la partie inférieure de l'occiput, avec une tache étendue pour scalaris et moins étendue pour chlorosoma.

Rhogogaster chlorosoma...L'espèce est très similaire à R. scalaris, les codes-barres COI de R. chlorosoma et R. scalaris tombent dans le même groupe et ne permettent pas de séparer les taxons. Les mâles sont bien caractérisés par les grands lobes plantaires et la forme des valves du pénis. Les femelles ont également de grands lobes plantaires, mais la gamme de leur taille se superpose à celle de scalaris. La scie ne diffère pas de celle du scalaris. En général, les caractères de couleur donnés dans la clé peuvent aider à identifier les femelles.
La coloration de chlorosoma et de scalaris est variable. Cependant, le schéma de coloration peut être relativement stable dans des zones restreintes, et l'identification de l'espèce basée sur les caractères de couleur peut être assez fiable dans ces zones

Bien que le chlorosoma tende en moyenne à être plus pâle que le scalaris, ce dernier peut être presque entièrement pâle et donc nettement plus pâle que les spécimens foncés de chlorosoma. Par conséquent, l'identification des femelles reste incertaine si l'on ne connaît pas la couleur locale habituelle de l'espèce. et que la taille des lobes plantaires se situe dans la zone de chevauchement (longueur entre le 1er et le 2ème lobes plantaires).
(longueur entre les 1er et 2e lobes environ 0,9-1,1 × leur propre longueur). L'examen des gènes nucléaires pourrait aider à séparer les taxons à l'avenir.

Extrait de l'article: European Rhogogaster s. str., with notes on several Asian species
Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

Ce sont les deux énonciations qui m'ont incité de parler plutôt d'un complexe Rhogogaster chlorosoma/scalaris.
Mais vous avez raison les critères que vous avez évoqué plus haut semblent d'être retenue aussi chez LMDI.

Bonsoir et merci à vous.

Identification compliquée mais on arrive au bout quelquefois!

Je classe en Rhogogaster scalaris.

Cordialement.