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► Punaises sur Vergerette ? (Nysius thymi / ericae)

Posté : ven. 23 juin , 2023 07:17
par JeanSeb
Hier, au 22 juin 2023, après les pluies de la veille, il y a eu quelques apparitions du soleil...

Sur Vergerette du Canada (coeur jaune mesuré à 6 mm), j'ai observé cet accouplement de petites punaises, inconnues...

Taille des punaises, autour de 5 mm...

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Puis 5 minutes après, j'avais "un mâle" sur ma main...

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Re: Punaises sur Vergerette ?

Posté : ven. 23 juin , 2023 15:10
par Mario
A chercher chez les Lygaeidae .

Re: Punaises sur Vergerette ?

Posté : sam. 24 juin , 2023 07:17
par JeanSeb
Merci pour la piste...

J'ai trouvé un bon air de ressemblance avec le genre Kleidocerys : mais le pronotum de cette espèce est "plus uni".

Le lien est l'espèce présentée par Michi en galerie photo : Kleidocerys resedae.

Pour mon espèce, le pronotum a tendance à être rayé (voir femelle)...

Pour l'environnement, je suis effectivement situé à 100 m d'un bord de rivière (aulnes), d'un parc à dominances de bouleaux...

viewtopic.php?f=37&t=27540

Un premier site m'indique une similitude avec : N. ericae

https://www.britishbugs.org.uk/heteropt ... sedae.html

Re: Punaises sur Vergerette ?

Posté : sam. 24 juin , 2023 07:26
par Mario
Je pense que c'est un autre genre qui commence par N.

Re: Punaises sur Vergerette ?

Posté : sam. 24 juin , 2023 07:33
par JeanSeb
Ah ! D'accord, le N. représente le genre Nysius...

En première approche...
N. thymi et N. ericae sont particulièrement difficiles à séparer. Les deux espèces n'ont pas d'anneau sombre bien défini à la base du 2e segment antennaire et ont généralement des marques sombres sur la membrane alaire.

N. ericae est mieux identifié en référence aux paramètres mâles, qui sont moins fortement incurvés que chez N. thymi (voir à droite).

Chez les femelles, les poils des nervures des ailes sont plus longs que chez N. thymi.
J'ai réanalysé mes photos pour éventuellement observer des poils sur les nervures... En premier regard, rien...

Mais dans le coin en bas à droite, une rangée de poils apparait (à l'intérieur de la cellule de l'aile la plus basse). Comparés à la nervure au-dessus, dont je distingue 2 lignes, ils semblent 1,5 à 2 fois plus longs que la largeur de la nervure, elle-même.

Pour l'instant, je n'ai pas de points de comparaison autre... Mais cela servira peut-être, ultérieurement.

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Nouvel essai : ils apparaissent "brillants" en lumière rasante... Paraissent courts, plutôt...

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Re: Punaises sur Vergerette ?

Posté : sam. 24 juin , 2023 14:56
par Mario
Bon courage
Les Nysius sont rarement identifiables à l'espèce sur photo.
Les différentes espèces ne diffèrent que par quelques menus détails à rechercher sous bino.

Re: Punaises sur Vergerette ?

Posté : sam. 24 juin , 2023 15:48
par JeanSeb
J'ai trouvé en effet un échange qui indique ce qui a été pris en compte (traduction auto par G.) :
la forme de l'ouverture pygophorale est le meilleur caractère pour séparer ces espèces supposées sœurs.
Il vaudrait mieux les noter alors avec un double nom ? Nysius thymi / ericae ?
Salut,
Je recherche une publication montrant les paramères de Nysius thymi et Nysius ericae. Dans Pericart 1998 (Faune de France), je n'ai trouvé que des dessins d'orifice génital. Connaissez-vous des œuvres le montrant ?
cordialement
Grzegorz

Bien. Si vous ne trouvez pas un tel dessin dans la littérature, c'est probablement parce que les formes paramères de Nysius sont complexes et relativement similaires entre les espèces. Comme le soulignent Schmitz & Péricart (1993 : 176) "...la forme des paramètres des mâles varie assez peu et leur apparence est trop affectée par l'angle d'observation pour que ce caractère ait une utilité pratique" (i.e. the la forme des paramères varie assez peu et leur aspect est trop affecté par l'angle d'observation pour être un caractère utile. (in "Contribution à une mise en ordre de la nomenclature du genre Nysius DALLAS (sensu lato) pour la région palearctique ( Hemiptera, Lygaeidae)". Nouvelle Revue d'Entomologie (N.S.), 10 (2): 173-186. (Cf. aussi Péricart, Lygaeidae, p. 210, troisième paragraphe).
Pour une comparaison des deux espèces, consultez le même article, Schmitz & Péricart (1993), p. 179 (et fig. 5-6, p. 178). Pour Schmitz & Péricart, la forme de l'ouverture pygophorale est le meilleur caractère pour séparer ces espèces supposées sœurs.
Frédéric