► Ichneumoninae ou Cryptinae ? (Exeristes roborator)

[JeanSeb]

Ce n'est qu'une prise de note illustrée d'une rencontre au 31 mai 2025, en prairie des bords du Rhin (Illkirch, Bas-Rhin, 67) au milieu de ces fleurs dont j'ignore le nom... Il s'agit probablement d'un genre de Cirse à fleur unique sur la tige florale.

Pour la prise de note : voir ici un sujet déjà bien documenté

L'ichneumonidae recherchait des endroits ou pondre ses oeufs, sur des larves d'autres insectes probablement.

La seule vue de la nervation alaire s'est faite par en-dessous : une impression d'aréolet pentagonal, alors que la vue de dessus indiquait quasiment aucun aérolet.

[Michi]

Pimplinae

Je propose Exeristes roborator

La description:

Exeristes roborator (Fabricius, 1793) (Fig. 54 A–B)
Exeristes spp. closely resemble Scambus spp. on habitus. In contrast to the latter genus however, the occipital carina is mediodorsally dipped (FITTON et al., 1988).
Furthermore, some characteristics in E. roborator are unusual and make it ‘unkeyable’ for Scambus: front and middle coxae black but hind coxae red, a rather high ovipositor-hind tibia index (at least 2) and orange colouration of apical flagellomeres (Fig. 54 A). Additionally, to distinguish it from other species in the genus, the females have a little tubercle on the dorsal valve (Fig. 54 B); the males have a medial tooth on their clypeus (KASPARYAN, 1981a). Much like Scambus spp., E. roborator is probably a common parasitoid wasp with a wide range of hosts (see YU et al., 2012) often linked to flower heads and is primarily active from the summer onwards. First report for the Netherlands; confirmed in Belgium.

Extrait de Belgian Journal of Entomology 122: 1–142 (2021)

On peut ajouter ptérostigma bicolor.

[JeanSeb]

Traduction par G...

Les espèces d'Exeristes ressemblent beaucoup aux espèces de Scambus par leur habitus. Contrairement à ce dernier genre, la carène occipitale est médiodorsale (FITTON et al., 1988).
De plus, certaines caractéristiques d'E. roborator sont inhabituelles et rendent impossible la codification de Scambus : les coxae antérieur et médian sont noirs, tandis que les coxae postérieurs sont rouges, un indice ovipositeur-tibia postérieur assez élevé (au moins 2) et une coloration orange des flagellomères apicaux (Fig. 54 A). De plus, pour le distinguer des autres espèces du genre, les femelles présentent un petit tubercule sur la valve dorsale (Fig. 54 B) ; les mâles ont une dent médiale sur leur clypéus (KASPARYAN, 1981a). Tout comme Scambus spp., E. roborator est probablement une guêpe parasitoïde commune, possédant une grande variété d'hôtes (voir YU et al., 2012), souvent liée aux capitules floraux, et active principalement à partir de l'été. Premier signalement aux Pays-Bas ; confirmé en Belgique.

[Exeristes roborator F] Ephialtini voir ... roborator

Il y a beaucoup de ressemblances, en effet, en particulier parce qu'il appartient aux Ephialtini qui ont tous de longs ovipositeurs. Le mode opératoire correspond bien. Pour les couleurs orangées de l'extrémité de l'antenne, je te fais confiance.

[Michi]

Ce qui m'a donner l'idée est le fait quelle cherche des larves dans les capitules d'astéracée. En particulier les chardons dans le sens large hébergent beaucoup de larves de papillons, coléoptères et mouches, dont ses larves sont des ectoparasites. Souvent elle cherche aussi des larves qui produisent des galles.
La plupart des Ephialtini parasitent des larves xylophage.