Pardon Hospiton, mais je crois sincèrement que l'on peut aller plus loin.
Je me permets d'exposer mes recherches qui ne me mènent qu'à
Pieris rapae... voici comment. C'est long, mais bien long que le temps qu'il m'a fallut pour y arriver.
Ce n’est pas
P. napi, ni
bryoniae à cause du sur lignage gris des nervure absent. On est d’accord là-dessus quand même,
Ce n’est pas
brassicae non plus (pas de tache apicale en faucille mais bien arrondie)
Ce n’est pas P
. ergane : on n’est pas sur son aire de répartition, et selon Demerges (David), 2009, elle n’a pas de tache discale
Il nous reste
P. mannii et
P. rapae
A la date de la photo 2008
mannii n’était pas encore dans le Nord de l’Alsace… vous pouvez lire cela ici :
http://soc.als.entomo.free.fr/SommaireBullSem.html
Feldtrauer (Jean-Jacques) & Feldtrauer (Jean-François), 2009.- Pieris mannii (Mayer, 1851) espèce nouvelle pour la faune d'Alsace (Lepidoptera, Pieridae). Bulletin de la Société entomologique de Mulhouse, 2009- 65 (4) : 59-60
Sachant que l’un des contributeur habitait à quelques pas de chez moi, s’il l’y avait observé à l’époque, ça se saurait.
Même en pouvant imaginer que l’espèce aurait pu monter jusque chez moi, mannii a une tache apicale qui descend beaucoup plus bas (nervure 3 ) que ce qu’on voit là.
Selon D. Demerges :
1- marge de AA droite (arrondie chez mannii)
2- nervure bifide même si ce n’est pas très visible
3- la tache apicale ne descend pas plus loin que la 5e ou 6e nervure
selon
https://cdnfiles1.biolovision.net/www.f ... .10.17.pdf
4- Pour rapae : Dessous de l’AP jaune légèrement grisé de manière irrégulière. Sous la cellule nettement plus ponctué… ce ue l’on observe nettement.
(chez mannii dessous de l’AP grisé de manière uniforme)
Ce qui est aussi relevé sur cette clef mais en Anglais :
https://www.butterfliesoffrance.com/htm ... 0rapae.htm
où est dit en plus de ces distinction :
5- De plus sur cette clef, selon Matt Rowlings a souligné que la région sans écaille dans la cellule est un indicateur sûr de rapae Bien visible même si la nervure est déchiré.
Après il y a bien sûr chez rapae comme chez les autres des sous-groupe assez nombreux qui justifient qu’on puisse hésiter
A défaut d’être convaincus par les critères exposés, je reste sur Pieris rapae par exclusion des autres … comme exposé.
