OK pour un assez jeune stade de
Lasiocampa quercus.
Pour la distinction rhopalocères/hétérocères, rien d'évident effectivement au stade de chenille (en dehors de cas particuliers comme les chenilles de Sphinx qui ont très souvent une corne au bout de l'abdomen ou les chenilles de géomètres qui n'ont que deux paires de fausses pattes chez presque toutes les espèces). Mais en général, les chenilles très poilues comme ici sont plutôt des chenilles d'hétérocères (on pourrait toutefois citer
Aporia crataegi comme exception chez les rhopalos). Par ailleurs, des chenilles avec de nombreux piquants très robustes (comme les chenilles de paons du jour) sont plutôt des chenilles de rhopalocères appartenant à la famille des Nymphalidae. Pour le reste, il faut un peu d'expérience pour réussir à catégoriser assez facilement la plupart des chenilles dans la bonne famille.