Malgré la sécheresse avec canicule de 2019, la plus vieille partie du site (restée en prairie depuis toujours) a continué à "produire quelques floraisons" surtout de type Knautia ou Scabieuses, le long d'une petite frange juste en hauteur d'un site semi-marécageux.
Pour l'espèce, il suffit de lire la description de Rasmont sur le site Atlashymenoptera, pour , pour comprendre qu'elle y ressemble fortement. Si j'avais réussi à prendre une femelle sur le même site je l'aurais montrée, mais cette année a été très calme en bourdons (je ne les cherchais pas encore souvent à cet endroit)... voir ici
De plus quand j'ai "imprimé l'importance de cet endroit" avec les sorties communes avec Michel Wagner, le gestionnaire du site pour le Conservatoire, nous avons surtout rencontré en septembre-octobre des Psithyrus (3 mâles) dont campestris (hôte de pascuorum) et barbutellus (hôte de hortorum)...Diagnose. L'espèce de loin la plus commune et une des plus variables en Belgique. La forme la plus typique a le thorax fauve et l'abdomen bandé de noir et de fauve. La teinte du fauve varie entre un beige très pâle et un fauve rougeâtre très riche en couleurs. C'est la ssp. floralis (Gmelin).
Réflexion personnelle : des temps plus difficiles entraînent-ils plus de développement des "parasites" ? (ou commensaux, comme les Bourdons Coucou)
L'an passé, au même endroit un mâle de Bombus (Psithyrus) rupestris (hôte de lapidarius) qui participe d'un début d'accroissement des espèces, remarqué lors des années 2015-2018. Tout cela sous réserve de l'évolution récente des 8 autres hectares qui sont suivis "épisodiquement" depuis 2001 (2019 étant l'année des 20 ans de la renaturation). La transformation de ces 8 hectares de champs de maïs en une "Nouvelle prairie" d'un seul tenant s'effectue très lentement, après toutes les années de sur-utilisation d'engrais. L'évacuation des nitrates se fait par des fauches qui exportent le foin en permanence, sans intrants depuis 10 ans au moins...
Le regain a été limité cette année, avec une "nouvelle stratégie" qui a permis de garder les zones les plus riches en floraisons.



