Sur Vergerette du Canada (coeur jaune mesuré à 6 mm), j'ai observé cet accouplement de petites punaises, inconnues...
Taille des punaises, autour de 5 mm...
Puis 5 minutes après, j'avais "un mâle" sur ma main...
J'ai réanalysé mes photos pour éventuellement observer des poils sur les nervures... En premier regard, rien...N. thymi et N. ericae sont particulièrement difficiles à séparer. Les deux espèces n'ont pas d'anneau sombre bien défini à la base du 2e segment antennaire et ont généralement des marques sombres sur la membrane alaire.
N. ericae est mieux identifié en référence aux paramètres mâles, qui sont moins fortement incurvés que chez N. thymi (voir à droite).
Chez les femelles, les poils des nervures des ailes sont plus longs que chez N. thymi.
Il vaudrait mieux les noter alors avec un double nom ? Nysius thymi / ericae ?la forme de l'ouverture pygophorale est le meilleur caractère pour séparer ces espèces supposées sœurs.
Salut,
Je recherche une publication montrant les paramères de Nysius thymi et Nysius ericae. Dans Pericart 1998 (Faune de France), je n'ai trouvé que des dessins d'orifice génital. Connaissez-vous des œuvres le montrant ?
cordialement
Grzegorz
Bien. Si vous ne trouvez pas un tel dessin dans la littérature, c'est probablement parce que les formes paramères de Nysius sont complexes et relativement similaires entre les espèces. Comme le soulignent Schmitz & Péricart (1993 : 176) "...la forme des paramètres des mâles varie assez peu et leur apparence est trop affectée par l'angle d'observation pour que ce caractère ait une utilité pratique" (i.e. the la forme des paramères varie assez peu et leur aspect est trop affecté par l'angle d'observation pour être un caractère utile. (in "Contribution à une mise en ordre de la nomenclature du genre Nysius DALLAS (sensu lato) pour la région palearctique ( Hemiptera, Lygaeidae)". Nouvelle Revue d'Entomologie (N.S.), 10 (2): 173-186. (Cf. aussi Péricart, Lygaeidae, p. 210, troisième paragraphe).
Pour une comparaison des deux espèces, consultez le même article, Schmitz & Péricart (1993), p. 179 (et fig. 5-6, p. 178). Pour Schmitz & Péricart, la forme de l'ouverture pygophorale est le meilleur caractère pour séparer ces espèces supposées sœurs.
Frédéric